SaïSaï

9l / 25M

Le départ est repoussé ce matin car les vents sont trop forts (F6) et la pluie casse notre petit moral… du coup c’est sieste carabinée jusqu’à 11h, manger, redouche chaude et hop, c’est fois ci on part !

Ca souffle pas mal dehors, et y a des vagues… Elisabeth me demande au bout de 5 minutes si ça me semble correct… on persiste car je sais qu’en partant à 15H30, on peut arriver de nuit à Gernesey… et j’aimerais l’éviter. Le courant ne nous est pas favorable, ni le destin car un truc touche le gouvernail (encore), ça fait un bon bruit mais tout semble ok… on fait une tentative qu’à la voile… bof, on tire des bords presque carré… c’est pas gagné… je remets le moteur en route… mais il ne pousse plus !

Voilà qu’il nous refait le coup de la clavette cassée… mais là, c’est en mer… bref, opération démontage de moteur en mer… puis utilisation d’une des clavettes bricolées en chemin… ça marche ! On est reparti.

Il faudra attendre 18h pour que les courants nous poussent enfin, et on décolle alors à 6nds. Pas de quoi rattraper l’heure perdue… et en ayant pris 2 ris dans la grand voile, on avance dans un vent qui finalement faibli un peu (18nds à la fin). On finira même par défaire un ris et en bordant comme un âne le foc (un vrai zoo ce bateau…), on dépasse les 7nds ! (j’oublie juste de préciser que nous avons toujours le moteur… sinon le cap ne pourrait pas être tenu).

20h, il faut changer les plans… direction Serk qui est plus proche, et qui devrait nous offrir un beau mouillage, bien abrité. Arrivé à 21h, j’aimerais trouver une bouée car je n’ai pas bcp utilisé mon ancre jusqu’à présent… mission accomplie dans la Derrible bay ! Un mouillage en compagnie de 3 autres bateaux, dans un endroit superbe… à refaire J

Entre le courant, le vent, et ma bouée… Saï Saï tarde à se positionner, et la bouée (grosse et agressive) va plusieurs fois nous sauter sur la coque… en raccourcissant l’amarre, le problème sera résolu… (du moins dans un premier temps… Elisabeth ne pourra pas vraiment dormir car cette bouée reviendra taper… ce que je n’ai pas vraiment senti…)

Les étoiles sont très nombreuses, le temps est suspendu, Elisabeth grelotte dans ce pays de … trop froid à son goût… seuls les goélands nous accompagne dans cette nuit perdue au milieu de nulle part !

Cette entrée a été publiée le Vendredi 22 août 2014 à 21 h 09 min, et rangée dans Journal de Bord Saï-Saï. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez sauter à la fin, et laisser directement un commentaire. L’envoi de ping est n’est pas pour le moment autorisé.