SaïSaï

12 écluses / 33km / 6l d’essence

Départ 10h On reprend presque le rythme du début du trajet! Je suis maintenant certain que nous serons à l’heure pour la rentrée des classes Nous allons donc parfois ralentir, et profiter des lieux qui nous entourent…

BOEL Petit moulin

La Bretagne, ça vous gagne!

LE REAN Pont de pierre très beau

Construit pour durer...

Ca passe large!

Mini bateau ! On a trouvé plus petit que SaïSaï !!

MONS

Encore un endroit magnifique!

CICE

Ecoutez cette histoire, que l'on m'a raconté... du fond de ma mémoire, je vais vous la conter...

APIGNE: pause repas sur le pouce devant l’écluse

Il faut lever le pont pour passer l'écluse. Certaines maisons d'éclusier ont des petits ponts rien que pour elles!

COMTE: on s’approche de Rennes, on peut voir le stade Rennais dont le stade est à 200m du canal. Pause plein d’essence… on se fait doubler par une péniche d’un couple d’anglais très sympa, avec qui l’on avait passé les premières écluses.

Aller aller les rouge et noir... Toulon ! euh non...

MAIL N°1: on quitte la Vilaine, et on se fait piéger! Pas d’éclusier à notre arrivée, sauf un canard avec qui l’on va discuter un moment (il vient près de nous lorsqu’on lui fait coin coin…). On s’occupe avec le canard en lui donnant du pain. Il finira par nous quitter au moment où l’écluse s’ouvrira. Rennes semble assez belle depuis le canal, et même si les bâtiments sont majoritairement récents, ils sont assez réussis… contrastant avec Toulouse qui n’a pas vraiment soigné les parages du canal du midi… Finalement on retrouve l’éclusier et on avance!

Canard très bavard... un peu gourmand...

Ca y est... on a trouvé l'éclusier

ST MARTIN le même éclusier et un système de porte basculante! On pourrait faire un surf si il manoeuvrait un peu trop vite!

CHARBONNIERE 2 éclusiers pour le prix d’un! Ca va plus vite et l’éclusière nous accompagne à celle d’après

GACET qui se révèle très belle avec plein de petites touches turquoises, et on lui achète quelques bouteilles de cidre…

Ouverture manuelle (ou postérieure) de la porte

HAUT CHALET on se fait écluser en même temps qu’un tout petit bateau (une barque), mue par le même moteur que nous… troc et on se retrouve propriétaire d’une nouvelle clavette! On peut recasser! Huum peut-être pas tout de suite !!

6 écluses / 67km / 12l d’essence

Le rythme lent du canal est bien pris par l’équipage. Départ 11h cette fois-ci, on a vu pire Les portes des écluses sont manoeuvrées à la main en Bretagne, et c’est tout un petit spectacle de voir fonctionner ces vieilles dames.

Famille au complet... Papa un peu trop protecteur...

Les éclusiers sont tous très sympas, entre petit boulot d’été pour étudiant futé (cf le rapport qualité prix imbattable…), ou titulaire de la fonction publique territoriale, ils sont tous très agréables. Non seulement ils sont sympas, mais ils aident tous à la manoeuvre. Du coup, on a presque pris l’habitude de ne pas aller débarquer avant l’écluse… ce qui nous fait gagner du temps. En revanche, on peut les aider de temps en temps à ouvrir les portes, en faisant tourner la manivelle!

2 minutes plus tard, il nous fonçait dessus!

Les écluses sont situées dans des endroits merveilleux, et sont souvent couplées à un ancien moulin. On retient par exemple l’écluse de GAILIEU qui est juste magique!

Les écluses:

MALON Elisabeth la passe toute seule

On voit un silure d’un mètre mort…

Entre temps, on s’est fait attaquer par un cygne mâle qui défendait bien sa petite famille des paparazzis…

GUIPRY

Beau clocher... je ne me souviens plus où...

MALAIRE

Hop hop à fond!

LA MOLIERE

GAILIEU: l’éclusière nous fait passer, malgré un horaire limite.

LA BOUEVIERE: éclusière ultra-sympa qui nous fait aussi passer, endroit très joli, un cormoran fait le beau…

Les écluses sont souvent associées à des moulins en Bretagne

Attention à la marche...

On croise aussi un crocodile: la preuve avec une photo à venir!

Faites demi-tour...

Le long du canal - Ancienne propulsion à la force du cheval...

Je ne pensais pas croiser un crocodile...

On termine finalement devant un restaurant sympa, au milieu de nulle part, et nous savourons un bon repas alors que la pluie s’abat sur Saï-Saï laissé au ponton… Des bruits d’instruments de musique venant de la péniche voisine accompagne notre début de sommeil…

Réveil 8h, levé 9h, mise en branle effectif à 10h… belle petite balade dans le vieux La Roche Bernard… départ midi! Eh oui… on savoure Nous réalisons un transit en moto-voile, jusqu’au port de Foleux. Endroit idéal… pour manger… et pour démater. Opération rondement menée, de manière plus efficace et plus propre qu’à Sete (pas de casse…).

Clocher sur La Roche Bernard

Détails sur la façade d'une maison

Un passé lié à la Marine...

PontPontPont?

Départ 15h45, le moteur ronronne et nous traversons des paysages magnifiques… l’office du tourisme nous avait donné un petit fascicule avec tout le nécessaire pour survivre sur le canal… bref, tout paraît clair et organisé… je me demande même parfois si la Vilaine ne mérite pas encore plus le détour que le canal du midi… bref, tout va bien! Journée sans écluse, on passe sous le pont de Cran (puisqu’on a dématé), et on se prend tout de même 2/3 grains avant Redon.

Spéciale dédicace pour Gildas

Sous spi ça doit envoyer!

Foleux - Idéal pour démater!

Le pont tournant est à Cran - mais pas nous

WANTED - Le propriétaire de ce first 18 est demandé...

Quelle drôle de fin... d'où viens tu?

Arrivée pluvieuse à Redon - C'est un bon signe?

Eh là, même pas 18h, mais on fait une petite journée, le planning nous le permettant! A la rentrée de Redon, on croise un petit pousseur dont je me demande bien comment il a pu arriver ici… et nous avons malheureusement croisé notre 5eme first 18 dans un piteux état… j’espère que les membres de l’associations iront mettre la pression au proprio pour le vendre ou le remettre en état

Cette fois-ci pas d’embrouille, on peut dire que le réveil à 7h n’a servi à rien… 8h, levé… et pas de motivation. Il pleut, la météo est défaitiste… et nous aussi. Courses en centre ville, café… et dodo! Aujourd’hui sera un jour off!

Tiens le soleil? Uhm…

Allez hop, c’est parti (12h). On croise à la sortie de Pornichet un first 18 « basile » qui rentre au port.

Salut BASILE

Il va manger la vague...

Je suis content d’en croiser un qui navigue (le premier depuis notre départ), mais lui semble pas du tout étonné… Nous partons au moteur contre le vent, puis je m’aperçois que nous pouvons passer à la voile … et on va y rester toute la journée, entre 4 et 5 nds de vitesse! Le top!

Eglise sur la côte

Pen Duick VI qui navigue... on pourrait facilement le laisser sur place...mais on préfère le laisser doubler

Les miles défilent, on croise pas mal de monde, la mer est belle et le temps est finalement clément. On vise l’embouchure de la Vilaine, c’est beau et ça rappelle des souvenirs.

On s’approche de l’écluse d’Arzal, et là on s’emboîte à plus de 15 dans cette écluse… dingue mais efficace!

Principe du taquin... y a du monde

Plus tard, on croise des vaches qui marchent sur l’eau, des cygnes, des maisons à 3 millions d’euros et nous arrivons sur La Roche Bernard…

Embouchure dela Vilaine

Des champs, des vaches, de l'eau...

Je suis le maître du monde - Croa croa...

Il est 21h, la journée a été belle, il pleut depuis 19h et il va pleuvoir toute la nuit… je mets même en route un petit chauffage d’appoint dans le bateau… dingue… c’est pas à Toulon qu’il aurait servi!

Des champs et des mats...

A l'entrée de la Vilaine

Meunier, tu dors... ton moulin...

Regardez bien... y a des vaches qui marchent sur l'eau...

Départ soit disant matinal… qui s’est transformé en un 9h tapante… La station essence ne délivre pas de SP, dommage à 2€ le litre! A la sortie du port, c’est un peu la concorde: nous sommes très très nombreux, tous les participants de la non régate (annulée) qui repartent tous au moment de la marée haute…

Envoyez les couleurs!

Y a du monde à la sortie du port

Direction droit devant!

Le vent s’est un peu calmé depuis hier et F7, mais tout cela reste menaçant… un grain nous tombe dessus, avec pas mal de vent. PAN PAN PAN, le voilier en face de nous demande de l’aide car il va bientôt démâter…ca explique pourquoi nous avions pu gagner du terrain sur lui…

On se fait doubler... mais jamais par un plus petit

Eh copain, où es tu?

Bon alors je passe où?

La houle et le vent se calment un peu, Elisabeth en profite pour faire une gaffe: elle brise en 2 la gaffe en rentrant brutalement dans le bateau… bravo… elle dégaffera le soir même en en achetant une nouvelle (pas en bois). Bon bref… (j’ai le droit de faire de l’humour à 2€ de temps en temps…).

Paquebot propulsé par jonque?

Bon je vais lui laisser la priorité...

Bien pointé dans 02, je veux une solution de tir!

SaïSaï retrouve enfin un terrain de jeu pour son jeu de voile: du vent d’Ouest, entre 12 et 18 nds, nous permet de glisser entre 4 et 5nds au GPS… aujourd’hui, je  ne donnerai pas grand chose à TOTAL… Beaucoup de beaux voiliers sur le chemin, Noirmoutier s’approche déjà!! Pas moyen de perdre une journée comme celle là, on continue tout droit! Hop, déjà on peut apercevoir les cargos devant le port de St Nazaire… je fais travailler Elisabeth pour vérifier les relèvements et affiner mes manoeuvres d’évitement… pour m’apercevoir une fois à 100m qu’ils sont tous au mouillage… bref, j’ai passé 30 minutes à éviter des bateaux qui bougent pas! Et j’ai fini par passer à 50m derrière un gros balaise….

Bon ben on passe derrière... mais il est au mouillage??? ah oui...

Déjà Pornichet est en vue… on passe par la passe Nord et nous arrivons en même temps que Pen Duick 6 (il est beau…). Il est 15h, on a mangé les 34M en 6h… et presque tout à la voile… plus qu’une victoire, un soulagement!

Perso je trouve que la photographe a du talent

Pen Duick VI

MAIS

La météo n’est pas bonne, et s’il est envisagé de faire du travers dans une mer forte, se prendre la mer en remontant au vent avec un dériveur… on passe notre tour! On va donc choisir une option canal encore… vive les écluses!

Relache aujourd’hui, de toute façon y a pas la 3G ici… la régate est annulée car trop de vent, nous on fait un tour de vélo, on bricole (le feu de nav ne fonctionne plus…), on se fait plaisir (pizza!). Bref, les vacances!

Y a beaucoup trop de vent...

Des courageux reviennent... (pogo)Ca souffle vraiment...

Tout est dit dans le titre! Ce matin, les éléments nous sont favorables: la marée va nous pousser au début de la navigation, le temps est correct sans plus, le vent n’est pas trop fort… bref, tout semble clair…

Elle est là et elle fonctionne

Je prends le premier quart de 7h30 à 10h, on s’éloigne doucement de l’île d’Oléron, on fait coucou au père Fouras et au fort Boyard, le pont de l’île de Ré est clairement identifiable dans le lointain… rien à voir avec notre arrivée sous grain de la veille! Nous passerons à l’ouest de l’île, pour se rapprocher de la route la plus directe… nous voyons arriver sur nous Bertha… et on souhaite s’avancer un peu: l’escale de tourisme sur l’ïle de Ré est supprimée.

Entrée du port Joinville

Le moteur ronronne, et après un essai à la voile de 20mn (le vent était d’Est au début, donc du travers), je passe au moteur pour retrouver une vitesse moyenne aux alentours de 6nds. Je passe la main à Elisabeth, qui tient son cap de manière magistrale… je remarque sur la trace de mon smartphone que nous avons pris une route directe pour l’île d’Yeu… Option que me propose Elisabeth dès 12h lorsque je la relève! Ok chérie, on y go go go go !!!

La route est longue, la cote est visible en ce jours assez clément, et la houle s’affaiblie dans la journée. Je vois autour de moi beaucoup de voiliers qui vont plus vite, avec leurs voiles… je teste… mais je ne décolle pas des 4 nds… retour au moteur (mes oreilles souffrent…).

Enfin l’île d’Yeu apparait au loin. Sur la route, nous avons croisé toutes les mouettes qui partaient en sens inverse et à rase motte… je ne suis pas assez expérimenté, mais je sens que ce n’est pas un très bon signe

Elisabeth, comme à son habitude maintenant, reprend la barre pour l’arrivée au port: je lui sert de navigateur, gestion de la radio, et elle assure le cap. Une équipe gagnante jusqu’à l’arrivée dans le port où nos rôles s’inversent pour assurer les manoeuvres tordues…

Et aujourd’hui, il va y en avoir de la manoeuvre à 2 Francs (euros?): demain c’est régate sur l’ïle d’Yeu, et le port Joinville est juste plein comme un oeuf! On nous propose de nous mettre à couple de 3 autres bateaux, avec un gros zodiac en bout… en nous demandant si on participe à la régate (manifestement, Saï Saï parait en bonne santé ). Etant donné que j’ai 500kg de matériel divers dans le bateau, et que nous sommes en mode camping car… je lui réponds que non, et que cette place ne me semble pas appropriée… n’ayant pas beaucoup de tirant d’eau, et étant juste un nain… je suis à peu près certain qu’on peut être mis ailleurs…

Crise du logement: mise en application d'une nouvelle norme ISO2014 ELEC...

La capitainerie cherche… puis trouve une « non place » entre deux autres bateaux… eh oui! Vive le first 18, on est les seuls à pouvoir se glisser dans ce type de trou! C’est vite fait, et on se retrouve avec notre place, nos voisins s’étonnent de nous voir rentrer, mais nous accueillent chaleureusement ( »bravo pour avoir trouver cette place, surtout à cette heure… »).

Y a pas mal de mats... crise du logement... où sont les pontons?

C’est la surpopulation ici au port de Joinville, et on peut observer des voiliers à 300000€ à 5 à couple Demain c’est régate!

5 bateaux à couple les uns aux autres...

Pour nous ça sera repos, bricolage, et observation de la météo… car Bertha va nous passer dessus… et on ne se sent pas de lutter!

Suite demande express...

Départ de nuit du port de Royan, pour partir avec le courant. Nos premières armes en navigation de nuit, et tout se passe très bien. Le calme, des points remarquables très identifiables, pas de mer… tout va bien!

On va mettre un temps fou à ne plus le voir celui-ci!

Le jour se lève sur l’embouchure de la Garonne, et nous faisons un très large tour pour laisser le banc de la mauvaise sur tribord… et cet endroit porte plutôt bien son nom, car même dans le chenal, les vagues nous remuent pas mal… il faut dire qu’une simple houle croisée de 1m provoque pas mal de dégâts sur un si petit bateau. Mais tout se calme à nouveau, Elisabeth par se reposer un peu et je fais cap au nord.

On laisse le moteur se reposer un peu aujourd’hui, et une fois le génois mis en place, nous reprenons une allure identique à celle au moteur, soit du 4/5 nds. A ce rythme, la houle bien présente est supportable. Le temps est mauvais aujourd’hui, avec pas mal de grains et des orages un peu partout, même si le vent et la mer sont corrects (sinon on ne serait pas au milieu!).

L’arrivée sur le port de St Denis d’Oléron est assez humide, un grain persistant et une brume qui se lève petit à petit nous a poussé gentiment à rentrer sur St Denis plutôt que de pousser vers La Rochelle. Nous ne regretterons pas ce choix, le port étant propre et équipé! Au global, nous avons donc navigué de 5h30 à 15h, pour 46 nds.

Demain l’idée est de profiter de la marée du matin pour partir tôt (encore… non mais c’est pas possible…), et se diriger au minimum sur les sables d’Olonne. La météo semble moyenne, avec un avis de coup de vent à venir… chaque mile gagné doit l’être!

On a maté! Yes! Comme des grands, tout seuls… ou presque (merci Guillaume). L’aide d’un autre couple qui venait de s’installer au ponton voisin, et qui revient de 6 mois de navigation n’a pas été de trop pour remater tranquillement notre petit Saï Saï. Tout s’est bien passé et c’est même trop simple… louche… du coup, j’ai pu remettre une nouvelle girouette et le bateau retrouve une tête de voilier!

Nez d'Airbus A320... à vue de nez...

Départ avec la marée à 16h, d’abord en longeant le bord, puis le chenal coté rouge… 4h plus tard et Royan pointe son bout du nez. Entre temps nous avons eu 20 minutes avec des grosses vagues (de 1m?) qui ont fait descendre un peu l’ambiance (Elisabeth « on peut peut être aller à Port Medoc? »).

Belle centrale nucléaire - Un amer remarquable

Mais non, tout se calme et l’arrivée dans le port de Royan est parfaite. Les quelques gros rencontrés sur le chemin ne nous ont pas embeté, et le transrade local nous aura montré le chemin. Le port de Royan offre de belles prestations (je le note, car ce n’est pas toujours le cas…).

Rencontre avec un plus gros...

Demain matin départ dans la nuit pour une grande étape…

La matinée a bien commencé, avec un petit déjeuné croissants/pains au chocolat… suivi d’une longue balade dans Bordeaux, nous permettant de retrouver 2/3 clavettes pas tout à fait au bon format, mais pas trop loin non plus (à priori, mon moteur n’est pas un Mercury, ni un Toyota…). Tout est écrit Japan dedans, c’est un 4 temps (c’est sûr), mais à part ça…

Quelques bouts de bois qui trainent!

Départ à 16h (au moment de la renverse de courant) et surf sur la Gironde jusqu’à 8nds GPS! On arrivera vers 20h à Pauillac, avec une arrivée un peu sport: la basse mer nous donne très peu de place pour prendre le virage à l’entrée (1m au sondeur…vive la quille relevée).

Au revoir Bordeaux

Tut tut pouet pouet... faut lever le pont! Ah non ça passe

Sur le pont d'Aquitaine, on y danse on y danse...

Y a tout plein de trucs dégueulasse dans le fond de la Garonne?

Arrivée mode chicane et 1m d'eau à Pauillac

A l’intérieur du port, Rikiki est présent (First 18), il semble être en bonne forme mais son propriétaire n’est pas là. Une discussion avec les voisins de ponton me donne des infos pour la navigation du lendemain… il est tard, le mat n’est pas remonté… on verra ça demain!

Rikiki - Troisième First 18 rencontré depuis le départ!

Port de Pauillac