SaïSaï

Comme à l’accoutumer, les écluses (qui doivent maintenant être actionnées manuellement) s’enchaînent, et les quelques éclusiers rencontrés sont surpris de notre rythme. Les canards, les ragondins, un héron… la nature est présente le long du canal. Nous nous rapprochons de Toulouse, et nous remarquons une belle péniche nommée Claudine

Le temps semble au beau fixe aujourd’hui, le thermomètre grimpe vite! Le programme de la journée: atteindre et dépasser Toulouse.

Au travail la miss!

Comme à l’accoutumer, les écluses (qui doivent maintenant être actionnées manuellement) s’enchaînent, et les quelques éclusiers rencontrés sont surpris de notre rythme. Les canards, les ragondins, un héron… la nature est présente le long du canal.

Salut beau gosse

Coins coins - Ils existent encore à l'état sauvage... eh oui Carole...

Belle péniche

Nous nous rapprochons de Toulouse, et nous remarquons une belle péniche nommée Claudine

Changement régulier de Captain à la barre

Un héron sympathique nous accompagne dans Toulouse, se pose devant le bateau, puis reprend un peu d’avance… il fera ce manège une bonne dizaine de fois.

Go go go ! Envoyez les amarres !!

Carole, sans stress et sans café, exécute un exercice de manoeuvrabilité en attendant l’ouverture d’une écluse. Profitant d’un port technique à l’entrée de Toulouse, l’axe qui avait été voilé au cours du dématage est redressé, et quelques manilles viennent completer notre équipement.

C'est beau non?

Nous découvrons nos premières écluses avec ouverture par perche tendue au milieu du canal! Nous allons nous y reprendre à 2 fois pour la première car nous ne l’avions pas anticipé! (Toulouse).

Les ponts sont maintenant en briquettes rouges roses ... oh Toulouuuuuseee

La soirée se termine accompagné par un rosé, dans un cadre idyllique entre la voie ferrée et une départementale fréquentée (et ce après avoir touché le fond avec le gouvenail, et en ayant échoué dans l’ouverture de cette écluse à 18h55… même sans éclusier, les horaires sont stricts…).

C'est ton studio Sister?

Il nous a ouvert le chemin jusqu'à quelques kilometres du centre de Toulouse...

Les abords de Toulouse semblaient ok... au début

Tout de suite, ça fait moins rêver!

Vite faut partir... mais nous serons bloqué à 18h57...

Ce matin, Jo l’éclusier nous gratifie d’un avertissement: lors de notre arrivée dans le canal, un samedi, le bureau n’étant pas ouvert, il nous avait été impossible de payer la taxe adequate… et l’éclusier sympa nous avait dit de la payer à la sortie (à Toulouse). La le discours est identique, mais pas tout à fait… cet avertissement nous donne 3 jours pour régulariser… et il sera possible de payer à Toulouse… mais serons nous à Toulouse dans 3 jours (ma question à l’éclusier). Réponse: pas certain! Donc? Ben rien… on essaierai de regarder sur internet pour cette taxe que nous voulions acquitter à l’entrée, sans succès…

Champ de tournesols à perte de vue

Le reste de la journée se déroule sous le rythme lent du canal, avec le passage de la ligne de partage des eaux, et donc le début des écluses dans le sens descendant… ce qui est plus calme et plus simple. Maël nous rejoint à la sortie des 4 écluses à l’entrée de Castelnaudary, un petit repas en famille et hop on repart!

Ecluse montante - Ovale donc canal du midi

Beaucoup de canards, dont un suicidaire dans une écluse, très peu de monde tout le long, et juste un moment étonnant lorsque nous croisons 2 autres voiliers au milieu d’un système de 3 écluses… Saï Saï toujours le plus petit

Rencontre improbable entre 3 voiliers !

On découvre aujourd’hui les écluses automatiques, et donc ce qui remplace nos sympathiques éclusiers… mais par solidarité, elles s’arretent aussi à 19h En revanche, à priori, pas de pause à midi pour ces écluses… ce qui nous ouvre des perspectives de record de distance!

Bon... pour le moment... tout va bien

Soirée restaurant en famille, dodo dans un vrai lit, pleins, et hop!

Plaque présente sur toutes les maisons d'éclusiers

Ce matin les écluses s’enchaînent, nous arrivons tôt et seuls! Les éclusiers sont sympas, et le passage d’un petit voilier comme SAI SAI ne passe pas totalement inaperçu… quoique! Etant tout petit, un éclusier se demandait quand nous allions rentrer alors que nous étions déjà en place… mais trop petit pour qu’il puisse nous voir!

Brave Saï Saï

Carole passe la vitesse supérieure et commence à manoeuvrer comme une grande le bateau: la barre à droite, je vais à gauche, sauf si je recule… bref, tout s’assimile petit à petit. On ajoute donc naturellement l’emploi du moteur à son escarcelle de compétences techniques! Et oui, comme nous arrivons à une écluse tranquille, Carole effectue la manoeuvre toute seule!!

Equipage féminisé

Petite pause à la capitainerie de Carcassonne, où l’on nous demande 2 fois si on va prendre des douches (facturées), pizza juste à coté du canal et plein d’essence (le moteur consomme environ 1l/h).

Un éclusier... inspiré

L’après midi s’effectue en compagnie d’une penichette bretonne, qui nous encourage dans notre périple et qui arpente depuis 2 ans les canaux entre la Hollande (où ils ont récupérés leur bateau) et la France.

Arrière plan...

19h arrive, et nous passons les 2 dernières écluses au dernier moment, un jeune sympa qui prévient la dernière écluse toute aussi sympa… mais qui nous prévient que le prochain ne fera pas d’heure sup…

Captain Carole

CDT Elisabeth

Claudine et Hylary viennent nous récupérer, et hop, soirée sympa en famille !

Début de journée magique: passage des écluses de Fonserannes, spectacle pour tout le monde: touriste de passage, petit vieux du coin qui regarde, curieux de passage… nous entrons à trois dans l’écluse, nos Anglais et un « couple? » de russes… lui 65 ans, capitaine imperturbable colé au téléphone, et maneouvrant comme un manche… et sa fille? de 25 ans, qui ne savait plus ou se mettre, et qui stressait tellement que Carole l’a assisté sur toutes les écluses (avec une anglaise aussi!).

Pont Canal de Beziers

Photographe qui trouve l'inspiration

Du grand n’importe quoi! On profite pour s’arreter au point tourisme en haut des écluses et enfin récupérer des cartes du canal.

20 minutes plus tard, on retrouve le russe planté sur le coté gauche du canal, sur la berge… notre tentative de remorquage avec SaiSai n’a pas eu le succès esconté… et une péniche fera de l’auto tamponneuse pour le retirer de ce mauvais pas…

Sans doute l'endroit le plus spectaculaire coté écluses

Au premier plan le Russe en pleine action...

Nos Anglais s’arrêtent à midi pour une pause restaurant, nous on file! Hop hop, ca avance, nettoyage du pont, Carole apprend les noeuds, Elisabeth celui du nouveau moteur, siestes… bref un  rythme tranquille mais à fond, sans arrêt… toujours la course contre la montre pour revenir à Cherbourg avant la rentrée…

Attention ca va couper... on passe sous un tunnel!

Notre journée se finira dans le port d’Argens Minervois, avec eau et electricité, douche! restau guinguette (au top, merci Carole!)… petite balade et dodo!

Outil de communication avec les enfants

Ca a coupé

Tut tut

Une des nombreuses embarcations remarquées

Grâce matinée ce matin, avec un réveil à 8h et un départ à 10h. On apprécie au passage l’ingéniosité d’un anglais voisin de ponton qui a fabriqué un side car avec une minimoto pour l’embarquer sur son bateau. On passe le phare des Onglous, et on débute la découverte du canal du midi.

Phares des Onglous

C par là

Le rythme est tranquille, le moteur ronronne et on file à 4nds jusqu’à la première écluse. La demoiselle en place nous donne quelques infos, un sourire et hop, le périple continue.

Salut la mouette

Aujourd’hui est un jour spécial pour plusieurs raisons: Sai Sai trempe sa coque dans de l’eau douce, ça ne peut pas lui faire de mal car ça devrait enlever un peu de vie sur sa coque… et Carole nous rejoint à la gare d’Agde à 12h. Rendez-vous pris depuis un moment, et petit miracle, nous sommes à l’heure le jour j!

Passage devant les Glénans

Quelques vieilles coques délaissées...

Eh! Un frèro!

Carole embarque: sa bonne humeur est au rendez vous, plein de sourires et un matelot de plus!

Carole la star parisienne au pied marin

La formation débute dans la foulée par les écluses. Tout se passe bien, meme si un bateau remplis d’Anglais nous frole parfois!

On y est!

Chacun trouve sa place à bord, les affaires de mer sont rangées au fond et laisse une place incroyable une fois tout organisé. On file et enchaine les écluses, et si nous n’avions pas été bloqué par une sombre histoire de voiture coulée dans le canal (2h d’attente), nous aurions pu faire un peu de notre retard… tant pis, pas cette fois!

Sortie d'une écluse

Un des multiples ouvrages remarquables du canal

Typique

Go go go

Nous stoppons la journée dans le centre de Bézier, les Anglais sont sympas, ils nous prettent un peu d’électricité. Apéro cognac, demain ils vont continuer à nous suivre car ils apprécient qu’on leur ouvre la route!

Le temps nous est favorable, avec un vent qui nous pousse vers l’EST en début de journée. Résultat levé 5h, juste le temps pour moi de re-profiter des douches du port (et d’y laisser mon gel douche…), et hop on est reparti. Test grandeur nature pour le nouveau 6cv vapeur 4 temps tout neuf, mais d’occass, pas cher mais au top… bref, notre nouvel ami le moteur!

Départ soleil levant

Cap sur Sete, route directe! Et ça carbure pas mal… entre 4 et 5 nds ! Elisabeth tombe de sommeil vers 10h, je reprends les commandes et en profite pour passer à la voile. 4nds en vent de travers (estimation sans girouette…), c’est acceptable et tellement agréable (n’est pas Elisabeth endormie…). Le vent change, tombe, hésite… je lance le moteur et je retrouve de la compagnie!

Sur le chemin, on croise la route des pecheurs qui s’aglutinent à la bouée des egouts de Montpelier (faut croire que les poissons aiment bien nos déchets… et qu’aime bien les poissons qui bouffent nos déchets…)!

Arrivée à Sete, pause plein d’essence, et accostage au port de plaisance. Dématage en douceur, mais qui termine en explosion de l’axe au pied de mat, rien de grave… mais on se prend un grain, le tonnerre, et meme la grele alors qu’on avait pas terminé de ficeler le mat au bateau… des bourasques, les éclairs… boum… notre mat vient de tomber sur le coté…

Dématé!

Bref, un peu plus tard, je remarque que les bateaux semblent partir vers le canal latéral, sans doute pour profiter des ponts levés… on termine vite fait les préparatifs, et hop, on les suit… mais le premier pont est refermé sur nous!! On doit donc passer dessous… doucement… il doit y avoir 30cm entre le pont et le bateau… mais ça passe ! Rebelotte pour le second pont, le 3eme, puis tous en fait!

Ca passe (en dessous!)

On finit par arriver dans l’étan de Thau vers 19H30, pour une traversée tranquille entre les parcs à huitre, les sternes, une grosse méduse… arrivée nuit tombante dans le port de Marseillan qui est en fete… on se glisse dans une place laissée vacante dans le petit port, ni vu ni connu! Eau et électricité, on a tout, c’est parfait!

Y a facile 30cm de rab

C'est juste beau

Huitres à volonté

Ce matin, éole est en panne. Levé à 6h après une nuit ultra courte, nos tentatives pour partir à la voile sont absurdes. Le moteur ne tourne plus, il boude de manière constante… j’essaie d’être philosophe, il nous reste de l’eau et des vivres… il suffit d’attendre que le vent se lève (prévu l’apres midi). Bon, finalement, ce n’est pas la solution retenue et on préfère écarter les bras discuter le bout de gras avec les pêcheurs (mais ils ne vont pas du bon coté, dommage), puis un gros voilier nommé « espoir » nous prend en remorque!!

L'espoir de revoir sa normandie

Merci à lui!

Il ne propulse à des vitesses jusque là inconnues (presque 5 nds), et on se rend compte alors de la distance qu’il nous restait à faire, sans moteur ni vent… énorme… bref… il est sympa Mr Espoir, mais dès que le vent pointe son nez (midi), hop on est largué et on termine à la voile cette belle journée.

Arrivée dans le port de Guardian (en meme temps qu’un autre voilier qui a fait intervenir la vedette snsm et un hélico pour une panne moteur…), on se pose comme des fleurs au ponton visiteur. Une douche (propre et luxueuse ou presque), un deal avec notre sauveur, et hop, je dis adieu à mo petit 2,5ch pour un 6cv dont le coffre rassure Elisabeth (mais pas que).

Nouveau moteur qui fait toff toff

16h30, on pourrait repartir et tenter de regagner ce temps perdu qui ne revient jamais… mais la sagesse toute nouvelle nous amène à siroter une biere et nous balader dans ce petit village touristique!

Sur une patte

Ollé...

Les toits et l'arene

Eglise

Massage des pieds par petits poissons

Demain, une longue journée nous attend… un objectif Sete… mais avec ce 6cv, comment ne pas se sentir pousser des ailes??

Départ matinal après un réveil à 6h, tout pleins faits à la pompe automatique (2×20l + 2×5l, on n’est jamais trop prudent…), et hop c’est le début d’une belle journée qui devrait nous amener jusqu’au port de Careau, de l’autre coté de la baie de Marseille.

Tôt ou tard dans le port de Pointe Rouge

C’est presque pétole, et le moteur 2,5 ch tourne comme une horloge, les miles défilent et la mer d’huile est parfaite pour que notre hb donne le maximum, ,soit environ 3,5 nds de moyenne (le bateau est chargé tout de meme). Il est midi lorsque nous prenons la décision qui va transformer une journée idyllique en un long chemin de croix… poussons un peu jusqu’à Saintes Maries de la mer, puisque le temps est beau, que le bateau file, et puis finir de nuit c’est sympa!

Amer remarquable dans la baie de Marseille

Dans le chenal de Fos, notre hb commence a avoir des petits ratés suspects. Je doute de mon plein en SP95 du matin, mais j’ai eu plusieurs soucis avec l’ancien 2 tps pour ne pas stresser au premier signe. Le vent se lève enfin… mais plein ouest… et notre petit first 18 ne réussit pas trop à remonter en luttant contre le clappot. 2h de lutte plus tard, un regard à la trace est assez consternant… on avance plus…

Phare de Carro Jusque là tout allait bien...

Nous reprenons le chemin au moteur, et celui-ci décide finalement de nous lacher (lacheur)… il signe par là meme son aret de mort devant Elisabeth qui depuis le début le regardait de travers… bon, il va falloir avancer à la voile… enfin, ne pas reculer…

Y a du monde dans le coin...

Petit à petit, on arrive enfin aux abords de Beauduc, devant le phare de Faraman. La, après plusieurs tentatives de mise en fonction du moteur, se finissant par une usure de phallanges, et après avoir tenté de nuit de remonter au vent à la voile mais sans vent… on décide de mouiller en attendant le lendemain!

L’heure est à la patience, la météo ne nous permettant pas de continuer à avancer… après un coup de vent d’EST, il faut laisser passer un coup de mistral… nous voici bloqué jusqu’à mercredi prochain…

Le temps pour nous de concrétiser quelques retours sur expériences récents… Premièrement… si tu ne peux compter sur le moteur, alors il faut bétonner la météo et l’état des voiles etc… Cela coule de source, mais ce qui va sans le dire va encore mieux en le disant…

DONC: mise en place d’un système de prise de ris plus résistant que le bricolage utilisé jusqu’à aujourd’hui (bout + tours sur la bôme). Changement aussi du bout permettant d’étarquer la bosse d’empointure de la GV… qui jusqu’àlors était un peu petit… et qui ne permettait pas d’utiliser le taquet coinceur associé (et donc je bricolais un truc…).

Les journées de dimanche, lundi et mardi, nous permettent ainsi de reprendre le rangement intérieur du bateau, de renforcer en particulier nos étagères, de mettre en fonction un soudeur (qui nous sera utile plus tard), de bien bien lire la météo, et biensûr de réparer notre système de prise de ris.

Reste la girouette, mais nous la remplacerons lorsque nous serons à Pauillac, en train de remater (j’ai déjà cassé une girouette en dématant…).

Demain mardi, visite de la famille pour un picnic. A ce propos, je donnerai plus tard nos petits trucs pour ce camping/navigation… une fois qu’on sera rodé!

La famille de passage sur Marseille

Retour de picnic

Voilà! Il est 11h50, la météo semble très favorable, puisque du vent d’EST est établi, le soleil est présent… bref c’est parti!!

Devant la mairie de Toulon

Cette première journée fut riche en émotions… de la joie du départ…

Top départ de dos

puis l’apparition d’une pointe de stress de mon coté, lorsque les vagues commencaient à moutonner… puis enfin presque un peu de peur, lorsque notre girouette est partie avec le vent (arrachée par une raffale!!!). Nous avions jusqu’alors bien maitrisé notre SaiSai, et en utilisant le tanguon avec le génois, nous avions une vitesse établie de 6nds, ce qui etait très bon…

Devant les embiez

Quelques départs au surf qui nous font sourire, Elisabeth se moque de moi et de mon stress qui commence à se sentir (tiens ton cap! la barre! etc)…

Ca soufffffffflllleee mais on est pas - encore - tout seul

Première alerte: après avoir retiré le tanguon, le genois s’enroule autour de l’etai… et le bateau loffe à mort… s’en suit 5 minutes avec Elisabeth devant… puis je réussi enfin à dérouler le génois et le descendre…

Ca commence à souffler...

Elisabeth me signale alors avoir vu un truc bizarre partir du bateau… 20mn plus tard, je réalise que nous n’avons plus de girouette… elle s’est envolée avec le vent!

Y en a plus... la girouette est partie avec le vent!! si si...

2 ris dans la grand voile, des tentatives avec grand voile affalée et juste une voile d’avant… c’est mieux… surtout lorsque c’est baston pour nous, mais quand il faut remonter au vent… hop on remet la grand voile après Riou… toc pouf… ca s’était la piece métallique qui tenait notre 2eme ris…

Cassé...

le bateau n’est plus controlable, on est mouillé par le vent qui soulève la mer en une petite pluie horizontale, ca moutonne de partout, et on dérive… le moteur est lancé… 2,5ch ne suffisent pas pour espérer quoi que ce soit… Après avoir bricolé un truc pour retrouver un peu de GV (bout entre la prise de ris et le systeme de palan de l’ecoute de GV), on retrouve un peu de propulsion… j’avoue avoir douté, et à l’heure où la nuit s’approchait, je comencais  à me poser la question de lancer un appel au secours…

Bref, 2 tentatives plus tard pour rentrer dans le port (à la voile et au moteur), on se trouve une place dans ce port… Nous sommes soulagés, il faudra réparer avant de continuer…

PS ELISABETH: Obligation de mettre les gilets de sauvetage

PS2 ELISABETH: Bricolages interdits sur le bateau à partir de ce soir!!

Elisabeth devant le danger isolé...

Route et trace du premier jour en 9h de navigation